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Souriez, Parisiens !
Zêdess - Album "Sagesse africaine"
C'est l'histoire d'un petit Négro d'Afrique
Qui débarque à Paris pour la première fois ;
Tous les monuments sont vraiment magnifiques,
Ils avaient du goût nos ancêtres les Gaulois !
Mais le petit Négro se souviendra toujours
De sa première journée dans le métro ...
La tronche des Parisiens toujours à la bourre,
La gueule qu'ils tirent en allant au boulot ...
Refrain
Souriez !, Parlez-vous ! Parisiens,
Nous ne sommes pas dans un corbillard.
Souriez !, Parlez-vous ! Parisiens,
Ca détend, ça fait du bien les gars !
Pour certains, la vie est dure sans confiture ...
D'autres la rendent molle rien qu'avec du pain !
Y'en a qui ne sont jamais contents de rien, c'est sûr ;
Un sourire, c'est efficace, et cela ne coûte rien ...
Y'a pas meilleur antidépresseur
Qu'une tape amicale dans le dos.
Tu peux trouver un moment de bonheur :
Dis bonjour à ton voisin dans le métro !
Moi le petit Négro,
Venu du Burkina Faso,
Demande à toi, Parigot,
De décoincer un peu dans le métro !
Refrain
Aujourd'hui, je rentre chez moi au village
Où la vie est dure, c'est vrai ...
Mais il y a du soleil sur les visages
Et ma case un véritable palais !
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Deux titres du burkinabè de Koudougou, Zêdess
L'idéologie qui consiste à aller choisir ce qu'il y a de meilleur dans un autre peuple
me rappelle une image pas très glorieuse de l'histoire de l'Afrique : la traite négrière ...
On peut ne pas aider les gens
mais on n'a pas le droit de les mépriser.
Les agitateurs de peurs n'ont jamais rendu service à leur peuple.
Zêdess
Zongo Seydou, alias Zêdess, a enregistré son premier titre en 1990,
pour le deuxième album de l’Orchestre de l’Université de Ouagadougou (OUO).
Mais c’est en 1992, avec sa première cassette intitulée Y’a plus de boulot,
qu’il va vraiment faire parler de lui !
Zêdess y raconte la galère des jeunes burkinabè, et il fait mouche ;
c’est le début d’une ouverture au Burkina, les radios fleurissent sur la bande FM,
les journaux satiriques apparaissent dans les kiosques,
et Zêdess s’engouffre dans la brèche…
En 1995, il récidive avec un album beaucoup plus ambitieux.
Embouteillage, enregistré à Abidjan.
Il continue à raconter avec humour la vie ouagalaise
et à dénoncer les vices des sociétés africaines.
Il devient le chanteur le plus populaire du pays,
et fait même en 96 une tournée à guichets fermés
dans toutes les grandes villes du Burkina.
Pour la jeunesse, il incarne une nouvelle génération de musicien,
et un espoir.
Il ouvre également les portes des grandes radios internationales
qui diffusent sur le continent, et sa popularité commence à dépasser
les frontières du Burkina.
La musique de Zêdess allie le reggae, avec son langage international,
au folklore burkinabè et ses rythmes traditionnels warba ou wiré.
Ce mélange lui permet de toucher le public le plus vaste :
les jeunes, amateurs de reggae et les plus anciens.
La langue a aussi pour Zêdess beaucoup d’importance :
s’il a choisi le français, c’est aussi pour élargir son public.
Ce sont ses textes qui sont la première raison de son succès ;
textes dans lesquels les Burkinabè reconnaissent leur quotidien (que Zêdess connaît bien),
les problèmes de fin de mois, les bagarres avec une administration tatillonne,
les amours compliqués…
Pour raconter leur histoire, il mêle l’humour à son sens de l’observation ;
tout à tour satirique et moralisateur,
Zêdess croit au rôle du chanteur pour transformer patiemment la société
dans laquelle il vit.
En 1997 il sort la troisième cassette "Où allons –nous ?".
Zêdess poursuit dans la même veine contestataire.
Les titres Directeur Voleur et Abus d’Autorité dénoncent la corruption
et les séquelles de la colonisation qui ont engendré des régimes
pas tout à fait démocratiques.
Mon Voisin est un con aborde un thème de société plus large pour ne pas dire universel !
En 1998, le label Lusafrica propose à Zêdess de réunir
ses meilleurs titres remixés sur un album.
Une des chansons du CD est produite à la demande de Handicap International,
qui souhaite impliquer des artistes dans son combat contre les mines antipersonnel.
Après une tournée en été 1999 en Europe,
Zêdess sort son deuxième album international
Accroche toi en septembre 2000.
Avec son nouvel album, Zêdess porte toujours son regard lucide/amer
mais néanmoins plein de tendresse et d’humour sur ses contemporains
d’où qu’ils viennent.
Il suffit d’écouter le titre La France comme une mobylette
sur lequel Zêdess « épingle » joyeusement la société française
pour se persuader qu’il mérite bien sa réputation de « Poil à gratter ».
En 2003, Zêdess participe à l’enregistrement d’une compilation (« Drop the debt »)
au côté d’artistes tels que Césaria Evora Ticken Jah, Lokoua Kanza, …
avec le titre Cadeau empoisonné.
Ceci pour soutenir l’annulation de la dette du Tiers - Monde.
Sans commentaires ...
Mais qui sera là pour consommer les produits que les multinationales auront mis sur le marché ?
Vu la vitesse avec laquelle elles foutent tous les potentiels acheteurs à la rue,
ou je suis très idiot (Ce qui n'est pas un scoop !),
ou alors l'ultralibéralisme porte en son sein
les germes de sa propre destruction ...
Zêdess
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"Les Jaloux Saboteurs" Maître Gazonga et l'International Challal
album enregistré à Abidjan en 1984
Petite anecdote à propos de Gazonga :
En 1984, Maître Gazonga et son groupe Challal avaient trouvé un moyen de partir en tournée
à travers le Tchad tout en étant convenablement payés.
Gazonga sachant que dans les zones rurales les gens sont souvent pauvres,
n’ont pas d’argent mais malgré tout veulent s’amuser,
le groupe donnait des concerts pendant plusieurs mois dans toutes les régions du Tchad
où les villageois pouvaient payer avec ce qu’ils avaient :
du sorgo, du riz, du poisson séché, des poulets, des haricots…
Et les concerts eurent ainsi beaucoup de succès !
Et pendant que le groupe allait de village en village,deux camions faisaient des aller-retour avec la capitale N’Djamena
pour vendre au marché une partie des produits récupérés,
l’autre étant directement donnée aux familles des musiciens.
L’argent ainsi récupéré permettait de payer les salaires et avec les profits réalisés,
ils pouvaient répéter le reste de l’année et enregistrer de nouveaux titres. Génial, non ?
"Ancien Combattant" Zao
Chanson créée en 1969 par le musicien malien Idrissa Soumaoro
et reprise par Zao
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"Possédé" Nama Jacky de Sapouy
"Sini Noon" Nama Jacky de Sapouy
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Toutes les photos de ce blog (et beaucoup d'autres sur Sapouy !) sont téléchargeables ici.
Il suffit de cliquer sur une vignette thématique pour télécharger les photos correspondantes.
Collège-Lycée départemental de Sapouy (décembre 2012)
Comité de Jumelage Sapouy-Mornant / Amitiés Mornant-Sapouy
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Vue générale du collège public départemental de Sapouy avec les bâtiments "en dur" et les paillotes
accueillant tant bien que mal 3 des 4 classes de 6ème
Les 3 classes sous paillotes
Elles ont été construites par les parents d'élèves à la rentrée d'octobre 2012.
Les cours n'ont pu commencé que début novembre ...
L'harmattan gêne fortement les nouveaux collégiens dans leurs apprentissages.
Et l'arrivée de la saison des pluies, début mai, signera malheureusement la fin de l'année scolaire.
Cette année scolaire 2012-2013 aura donc été amputée d'un trimestre pour 330 élèves ...
Zagré Nouhoun, le directeur du collège a rappelé à la rentrée scolaire
que l'essentiel était l'accès aux savoirs et non les conditions d'accueil.
Il n'empêche ... La construction "en dur" de 4 salles de classe devrait être le premier chantier
de coopération décentralisée entre les communes jumelées de Mornant et Sapouy.
Estimation du coût total de ces travaux :
Une salle de classe = 3 à 4 millions de FCFA
Coût total = 12 millions de FCFA, soit 18000 € environ
Une des salles de classe "en dur"
Pendant les vacances scolaires, de nombreux collégiens et lycéens sapouyens
viennent travailler à leurs devoirs personnels dans les locaux du collège,
bénéficiant ainsi des tableaux noirs et des instruments de mesure mis à leur disposition.
Le ministère de l'éducation burkinabè, les enseignants et les associaitions de parents d'élèves font tout
pour augmenter le nombre de places disponibles au collège public de secteur.
Les CM2 ayant réussi leur certificat d'études primaires doivent réussir un concours d'entrée au collège.
Le collège accueille les élèves de 7h à 12h30.
L'après-midi (Les Burkinabè parlent de "soir" dès 12h), le collège propose des "cours du soir"
pour les élèves n'ayant pas réussi leur concours d'entrée
afin qu'ils accèdent, eux aussi, à un enseignement secondaire.
Le collège n'a pas d'électricité.
Les cours du soir s'achèvent, par conséquent, à 17h.
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Plus d'informations sur la chefferie de Tiébélé :
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L'habitat Kasséna :
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Y'a jamais de problème !
1000 à 2000 FCFA, la course moyenne en journée
Super accueil !
La place des Nations Unies
Ouagadougou
Ouaga Deux Roues
Seules les grandes artères de la capitale sont goudronnées.
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L'aéroport international de Ouaga est situé en plein coeur de la ville. Si vous utilisez Air Algérie, Royal Air Maroc, Turkish Airlines, vous atterrissez et décollez en pleine nuit ! (Avec Brussels Airlines, l'ancienne Sabena, et Air France, vous arrivez et partez en milieu d'après-midi. Le Point Mulhouse - Point Afrique, c'est du passé, malheureusement ...) Dans le premier cas, vous devez donc passer au moins une nuit à Ouaga avant de rejoindre Sapouy. Deux hôtels de bon rapport qualité/prix se trouvent à quelques pas de l'aéroport : Choisir la Villa Assikpo et se rabattre sur l'Hôtel Oubri, si la Villa Assikpo affiche complet ...
En vous logeant près de l'aéroport, vous évitez les difficultés d'une course en taxi de nuit : course beaucoup plus chère, c'est compréhensible, mais surtout, rendez-vous pas toujours simple à prendre avec un chauffeur dans la soirée avant le départ du vol retour.
Pour effectuer à pied les quelques mètres qui séparent le parking de l'aéroport de la Villa Assikpo, comme le rappelle l'excellent guide Le Petit Fûté Burkina, "Ne refusez pas l'aide d'un des porteurs attendant l'arrivée des vols internationaux, vous contribuerez ainsi à la bonne marche de l'économie locale".
La Villa Assikpo : A la sortie de l'aéroport, suivre l'Avenue de l'Aéroport pendant 250 mètres en direction de l'Avenue de la Révolution. A hauteur d'un pressing et d'un salon de thé, face à la gare de fret et aux hangars de l'UCOBAM, bifurquez dans une petite impasse. Vous voici devant la Villa Assikpo !
Site web de cet accueil : www.villaassikpo.com
Pour réserver depuis la France : mél contact@villaassikpo.com téléphones 00 226 78008201 / 00 226 78815880
Chambre climatisée ou ventilée + cabinet de toilette avec eau courante, Très propre, très calme. L'accueil est vraiment sympathique et vous pourrez "fouetter" une Brakina avec un des deux gardiens de cet hébergement dirigé par Madame Tchaou. Le salon de thé tout proche vous apporte un petit déjeuner consistant (café ou thé, omelette, pain). Il vous sera servi sous la paillote de la cour de l'hôtel. Un bureau de change est là à 30 mètres pour changer vos euros en grosses coupures de francs cfa.
Prix de la chambre : 12500FCFA (chambre ventilée) à 17500FCFA (chambre climatisée), chambre pour une ou deux personnes. A chaque fenêtre, une moustiquaire : "Y'a pas de problème !"
Un maquis à 50 mètres de l'hôtel sur le terrain vague et le restaurant du Square Yennenga à 200 mètres.
Pour rejoindre Sapouy par car, il faut se rendre à pied à la gare routière TCV et utiliser un des nombreux taxis verts qui vous emmènera pour 1000 à 2000 fcfa la course vers une des gares routières des compagnies reliant Ouaga à Sapouy.
Auparavant, ne pas oublier de se rendre (à pied, c'est très proche) à l'agence Airtel ou à l'agence Telmob pour l'achat d'une carte sim d'un de ces deux opérateurs burkinabè.
Plan détaillé du quartier :
Cliquez sur la vignette pour consulter, télécharger ou imprimer le plan.
Photos de l'hôtel :
Cliquez sur les vignettes pour consulter les photos en grand format.
L'hôtel Oubri : Si aucune place n'est libre à la villa Assikpo, poursuivre à pied encore 500 mètres !
L'hôtel Oubri est situé non loin des deux restaurants Le Square Yennenga et La Cantine de l'Aéroport, à côté d'un petit marché quotidien et de la gare routière TCV (donc d'une station de taxis).
Téléphones : 00 226 78 05 64 24 et 00 226 70 99 16 22. Les Chambres sont correctes. (Il faut cependant prévoir sa moustiquaire !) Elles disposent toutes d'un ventilateur, de l'électricité et d'une salle d'eau (combiné wc à la turque et douche)
Super accueil là aussi ! On peut laisser sans problèmes ses bagages au comptoir en journée, mais le quartier et l'hôtel sont assez bruyants sauf entre minuit et 4 heures du matin.
Prix : 8000FCFA, la chambre pour deux personnes.
Hôtel Oubri
Salle d'eau d'une des chambres de l'hôtel Oubri
Deux autres hébergements possibles : "chez les Soeurs" ou "chez les Frères"
"Chez les soeurs" : à 30 minutes à pied de l'aéroport (10 minutes en taxi), le CAMI (Centre d'Accueil Marie Immaculée), une congrégation belge à côté de l'église de la Paroisse Jean XXIII, dans le quartier Bilbaologo (secteur 2 de Ouaga)
Prix : 8000FCFA, la chambre pour deux personnes ; 2500FCFA, le petit déjeuner
CAMI Soeurs de l'Immaculée Conception BP3510 Ouagadougou 01
Téléphone : 00 226 70 76 09 15 Mél : camisic2011@yahoo.fr
Centre d'Accueil Marie Immaculée
"Chez les frères" : Plus proche de l'aéroport puisque situé à côté de la Maison du Peuple, le Centre d'Accueil Notre Dame de Lorette des Frères de la Sainte Famille.
Plan d'accès :
Cliquez sur la vignette pour consulter, télécharger ou imprimer le plan.
Le Centre d'accueil Notre Dame de Lorette a mis en ligne un site web très détaillé : www.lorette-bf.com
Pour contacter la congrégation : http://www.lorette-bf.com/contact/
Centre d’accueil Notre Dame de Lorette des Frères de la Sainte Famille
01 BP 3512 OUAGADOUGOU 01
Téléphones fixes : 00226 50 30 52 76 et 00226 50 30 52 78 Fax : 00226 50 30 52 77 Téléphone mobile : 00226 70 80 58 80 Mél : lorettecentredaccueil@gmail.comCentre d'accueil Notre Dame de Lorette
Avant de partir de Ouagadougou, il est impératif de changer vos grosses coupures en petites coupures et pièces dans un grand magasin de Ouaga. Un billet de 10000fcfa ne vous sera, bien évidemment, pas pris par un petit commerçant de Sapouy ...
Pour cette opération, vous pouvez vous rendre dans un des quatre Marina Market :
Marina Market est une chaîne de magasins d’alimentation et de marchandises diverses. On y trouve notamment des produits frais, de la boucherie charcuterie et des appareils électroménagers. Il en existe 4 à Ouaga :
- Quartier Gounghin, route de Bobo Secteur 08
Téléphone : 00 226 50 34 09 96- Quartier Centre ville, avenue Yennenga, face à la grande mosquée
Téléphone : 00 226 50 31 09 65- Quartier Centre ville, avenue du grand marché
Téléphone : 00 226 50 31 28 80- Quartier Patte d’oie, boulevard de la jeunesse (circulaire) près de la gare routière, côté boulangerie 2000
Téléphone : 00 226 50 38 27 38Toutes ces alimentations sont ouvertes tous les jours de 8h à 13h et de 15h30 à 21h sauf les dimanches et les jours fériés (9h à 13h et 15h30 à 20h).