• Mali Ko

     

    Mali Ko !

     

    Il est temps que nous nous exprimions !

     

    Il est temps que nous parlions de notre Mali !

     

     

    Maliens et Maliennes, donnons-nous la main,

    Car notre pays n'est pas un pays de guerre.

    Que se passe-t-il au Mali ?

    Paraît que nous sommes en train de nous entretuer,

    De nous trahir, de nous diviser.

    N'oublions pas que nous sommes tous du même sang.

    Le jour où nous nous donnerons la main

    Le continent africain sera plus fort.

    Le Mali n'appartient pas à ces gens-là,

    Ce grand pays ne sera la proie de personne.

    Montrons au monde entier que le Mali est un pays de paix.

    Nous sommes tous du même père et de la même mère.

    Mali, mon beau pays, qu'es-tu devenu ?

    Tu as été le soleil qui a illuminé les quatre coins du Monde.

    Mali, sèche tes larmes, nous t'aimons.

    Il est temps que nous nous exprimions !

    Je n'ai jamais vu de situation aussi désolante,

    Ils veulent nous imposer la Charia.

    Allez leur dire que le Mali est indivisible !

    Le Grand Mali est devenu comme un mégot de cigarette,

    Chaque jour, on n'entend que des mauvaises nouvelles ...

    Il faut se ressaisir sinon on sera la risée du Monde.

    Le Mali est un pays hospitalier et accueillant,

    La guerre nous fait perdre toutes nos valeurs.

    Ecoutez-moi bien !

    Prenons garde sinon nos enfants auront honte demain.

    Tant qu'il y a la vie, reste l'espoir !

    Enfants du Mali, levons-nous !

    Que deviendront les femmes et les enfants ?

    Je suis inquiète, j'ai peur ...

    Le seul chemin de sortie, c'est l'entente !

    Soyons unis, Peuple Malien, l'union fait la force !

    Arrêtons nos divergences.

    La guerre n'a jamais été une solution.

     

    Mali, tous ensemble !

     

    Mali indivisible !

     

    Mali, tous unis !

    La paix n'a pas de prix.

     

    La guerre n'épargne ni hommes, ni femmes, ni enfants.

     

    Qui pouvait imaginer une telle situation au Mali ?

     

    Au moment où les Maliens pensaient à leur stabilité,

    D'autres cherchent à tout bouleverser.

    Dans le nord, la population a faim.

    Nos soeurs sont devenues des marchandises.

    Elles sont battues et violées.

    Et d'autres ne pensent qu'à eux-mêmes.

    Maliba, comme l'ont toujours appelé nos ancêtres,

    Mali, ne reste pas à genou !

    Relève-toi et bats-toi pour honorer les ancêtres !

    Ensemble, l'Afrique ne sera que plus forte.

    Avec plus d'avenir !

     

    Mali, notre grand pays,

     

    Qui a toujours été un pays de paix et d'hospitalité,

     

    Soyons unis !

     

    Je m'adresse aux militaires et aux politiciens :

     

    Maliens, c'est l'union qui fait la force !

     

    Ne laissons pas notre grand pays nous échapper ...

    Unissons-nous pour retrouver notre stabilité !

    Réveillons-nous, nous sommes du même sang,

    Donnons-nous la main !

    On est apprécié du Monde entier,

    Pourquoi s'entredéchirer devant ces mêmes personnes ?

     

    Soundiata Keita nous a légué des valeurs.

     

    Ne les bafouons pas !

     

    Dans l'entente, le pays peut se développer,

    Personne ne viendra nous déstabiliser,

    Et nos enfants auront un avenir.

    On veut la paix, la paix !

    Au Mali, la paix !

    En Afrique, la paix !

    Dans le Monde entier, la paix !

     

     

     

      

    On veut la paix, la paix !

     

    Au Mali, la paix !

     

    En Afrique, la paix !

    Dans le Monde entier, la paix ! 


  • Projet Bassi Bonga

    http://www.afrikheur.net/spip.php?article16

     

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  • Princesse Yennenga

    Bon, d'accord, Sapouy est en territoire Gurunsi ...

    Voici cependant l'histoire du Royaume voisin,

    le Royaume Mossi créé par la Princesse Yennenga

    entre le XIème et le XVème siècle.

     

     

      La chanteuse burkinabè Yili Nooma et Smarty du groupe de rap ouagalais Yeleen

    "Yennenga" (paroles et musique Yili Nooma / label Disquekoné)

    http://www.musicme.com/#/Yili-Nooma/albums/Yennenga-3610150978448.html

     

    C’était avant la naissance de l’empire Mossi, il y a très très longtemps, au royaume de Dagomba, situé dans le nord du Ghana actuel, et dont la capitale était Gambaga. Le grand Roi Nédega régnait sur le Dagomba et assurait la paix, la sécurité et la prospérité de son peuple. Un royaume fort et prospère apporte toujours son lot de jaloux et le Roi était sans cesse attaqué par les peuples voisins, principalement par les guerriers Malinkés qui habitaient plus au sud. Mais le Roi Nédega et ses soldats, dont sa légendaire cavalerie, défendaient vigoureusement le pays et parvenaient sans cesse à repousser les assaillants.

    Nédega n’avait pas encore de garçon pour assurer sa descendance mais avait une fille qu’il adorait, chérissait et élevait comme un garçon. Elle s'appelait Poko. Ayant grandi au contact des guerriers de son père, Poko avait très vite pris le nom de combat de Yennenga. Le Roi et sa garde pouvaient compter sur la Princesse Yennenga, une amazone extraordinaire qui, à la tête de la cavalerie, défendait et conquérait des territoires. Tout le monde s'accordait à dire qu'elle montait à cheval mieux que tous les guerriers du Royaume et se servait admirablement bien de sa sagaie et de son arc lors des combats.

    N’ayant pas de fils et éperdument fier de sa fille, prunelle de ses yeux, Nédega retardait depuis longtemps le moment de la marier. Napoko, la Reine-Mère en souffrait beaucoup car c’est le rôle d’une mère que de marier sa fille. Napoko, pour attirer l’attention de son mari, décida alors de semer un champ de gombo qu’elle laissa mûrir et pourrir sans cueillir la récolte ... Le Roi qui s’indignait à juste titre de l’état du champ de gombo lui demanda la raison de cet attentisme. Napoko lui répondit que le champ était à l'image de leur fille : « Si un fruit mûr n’est pas enlevé, il durcit ou il pourrit sur l’arbre. » Le Roi Nédega se résigna alors à trouver un prétendant pour la Princesse selon la coutume.

    Un jour, alors que le Royaume était une fois de plus attaqué par les Malinkés, la Princesse Yennenga rassembla tous les guerriers de son père et chassa les assaillants hors du royaume. Sur le chemin du retour, le cheval de la Princesse s’emballa et  finit sa course folle dans une rivière où il s’embourba, projetant Yennenga dans l'eau profonde. Un chasseur d’éléphants, répondant au nom de Rialé, passait par là. Il repêcha la Princesse et la ramena jusqu’au campement de ses frères chasseurs. Rialé tomba sous le charme de la princesse Yennenga. Leur union donna comme fruit un garçon qu’ils appelèrent Ouédraogo (qui signifie, en mooré, Etalon) en souvenir du cheval de Yennenga, à l'origine de la rencontre des deux amoureux.

    Mais Yennenga s’inquiétait du Royaume Dagomba et de son père, le vieux Roi. Elle pressa Rialé de l’accompagner jusqu'à Gambaga, la capitale. Le vieux Nédega fut très heureux de revoir sa fille chérie et accepta Rialé comme gendre. Lorsque la Princesse et Rialé demandèrent à partir du Royaume pour fonder leur propre village, Nédega leur fit don de bœufs, de moutons, de chèvres, de fournitures diverses et de serviteurs fidèles. Le Roi leur confia plus de trois cents sujets avec lesquels Yennenga et Rialé purent créer le premier Royaume Mossi (Moagha au singulier), le royaume de Tenkodogo (La vieille Terre), au sud de l'actuel Burkina Faso.

    Le fils de Yennenga, premier Mogho Naba, Naba Ouedraogo, continua de régner sur ce Royaume et eut lui même deux fils (des Nakomsé), Naba Rawa et Naba Zoungrana. Naba Rawa se dirigea vers le Nord d’où il chassa les Dogons qui migrèrent alors vers le Mali. Naba Rawa créa sur ce territoire le Royaume Mossi du Yatenga, avec pour capitale, Ouahigouya. Le second fils de Yennenga et Rialé resta dans le Royaume de ses parents et le consolida. Un cousin de Ouedraogo, Diaba Lompo, partit vers l’est et créa le Royaume du Gourma, près de l’actuel Fada N’gourma. Même si ce dernier Royaume ne fait actuellement plus partie officiellement de l’empire Mossi, son histoire reste néanmoins attachée à la formation du royaume Mossi, issue de la descendance de Yennenga, fille de Nédega, Roi du Dagomba.

    Oubri, descendant direct de Naba Zoungrana, part à la conquête des terres de l'ouest avec une solide armée. Ils attaquent Kombentinga, la "Terre des Guerriers", capitale des peuples Nyonnyonsé et Gourounsi, les premiers habitants du Burkina Faso. Oubri la renomme Wogdo ("Venez m'honorer") qui devient "Ouagadougou" et se proclame Moogho Naba ("chef de l'Empire Mossi"), créant la première dynastie royale de l'Oubritenga ("Terre d'Oubri").

    Les premiers Royaumes Mossi (Tenkodogo, Ouagadougou-Oubritenga et Gourma) datent, par conséquent, du XVème siècle et ne correspondant pas au découpage colonial.

    Princesse Yennenga

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  • Hommage aux poulets-bicyclettes

    mangés pour le réveillon ...

    A table !

    A table !

    A table !

    Le poulet, un vrai problème national

    Un article du quotidien burkinabè Le Pays

    Spéculation sur le prix du poulet pendant les fêtes de fin d'année

    Télécharger « LePouletUnVraiPbmeNational-LePays.jpg »

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  • Zêdess (2)

    Souriez, Parisiens !

    Zêdess - Album "Sagesse africaine"

    Zêdess (2)

     

    C'est l'histoire d'un petit Négro d'Afrique

    Qui débarque à Paris pour la première fois ;

    Tous les monuments sont vraiment magnifiques,

    Ils avaient du goût nos ancêtres les Gaulois !

     

    Mais le petit Négro se souviendra toujours

    De sa première journée dans le métro ...

    La tronche des Parisiens toujours à la bourre,

    La gueule qu'ils tirent en allant au boulot ...

     

    Refrain

    Souriez !, Parlez-vous ! Parisiens,

    Nous ne sommes pas dans un corbillard.

    Souriez !, Parlez-vous ! Parisiens,

    Ca détend, ça fait du bien les gars !

     

    Zêdess (2)

     

    Pour certains, la vie est dure sans confiture ...

    D'autres la rendent molle rien qu'avec du pain !

    Y'en a qui ne sont jamais contents de rien, c'est sûr ;

     Un sourire, c'est efficace, et cela ne coûte rien ...

     

    Y'a pas meilleur antidépresseur

    Qu'une tape amicale dans le dos.

    Tu peux trouver un moment de bonheur :

    Dis bonjour à ton voisin dans le métro !

     

    Moi le petit Négro,

    Venu du Burkina Faso,

    Demande à toi, Parigot,

    De décoincer un peu dans le métro !

     

    Zêdess (2)

     

    Refrain

     

    Aujourd'hui, je rentre chez moi au village

    Où la vie est dure, c'est vrai ...

    Mais il y a du soleil sur les visages

    Et ma case un véritable palais !

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  • Deux titres du burkinabè de Koudougou, Zêdess

      

    L'idéologie qui consiste à aller choisir ce qu'il y a de meilleur dans un autre peuple

    me rappelle une image pas très glorieuse de l'histoire de l'Afrique : la traite négrière ...

    On peut ne pas aider les gens

    mais on n'a pas le droit de les mépriser.

    Les agitateurs de peurs n'ont jamais rendu service à leur peuple.

                                                                                                                    Zêdess

      

    Zongo Seydou, alias Zêdess, a enregistré son premier titre en 1990,

    pour le deuxième album de l’Orchestre de l’Université de Ouagadougou (OUO). 

    Mais c’est en 1992, avec sa première cassette intitulée Y’a plus de boulot,

    qu’il va vraiment faire parler de lui !

    Zêdess y raconte la galère des jeunes burkinabè, et il fait mouche ;

    c’est le début d’une ouverture au Burkina, les radios fleurissent sur la bande FM,

    les journaux satiriques apparaissent dans les kiosques,

    et Zêdess s’engouffre dans la brèche…

     

    En 1995, il récidive avec un album beaucoup plus ambitieux. 

    Embouteillage, enregistré à Abidjan. 

    Il continue à raconter avec humour la vie ouagalaise

    et à dénoncer les vices des sociétés africaines. 

    Il devient le chanteur le plus populaire du pays,

    et fait même en 96 une tournée à guichets fermés

    dans toutes les grandes villes du Burkina. 

    Pour la jeunesse, il incarne une nouvelle génération de musicien,

    et un espoir. 

    Il ouvre également les portes des grandes radios internationales

    qui diffusent sur le continent, et sa popularité commence à dépasser

    les frontières du Burkina. 

     

    La musique de Zêdess allie le reggae, avec son langage international,

    au folklore burkinabè et ses rythmes traditionnels warba ou wiré. 

    Ce mélange lui permet de toucher le public le plus vaste :

    les jeunes, amateurs de reggae et les plus anciens.

     

    La langue a aussi pour Zêdess beaucoup d’importance :

    s’il a choisi le français, c’est aussi pour élargir son public. 

    Ce sont ses textes qui sont la première raison de son succès ;

    textes dans lesquels les Burkinabè reconnaissent leur quotidien (que Zêdess connaît bien),

    les problèmes de fin de mois, les bagarres avec une administration tatillonne,

    les amours compliqués… 

    Pour raconter leur histoire, il mêle l’humour à son sens de l’observation ;

    tout à tour satirique et moralisateur,

    Zêdess croit au rôle du chanteur pour transformer patiemment la société

    dans laquelle il vit.

     

    En 1997 il sort la troisième cassette "Où allons –nous ?".

    Zêdess poursuit dans la même veine contestataire. 

    Les titres Directeur Voleur et Abus d’Autorité dénoncent la corruption

    et les séquelles de la colonisation qui ont engendré des régimes

    pas tout à fait démocratiques. 

    Mon Voisin est un con aborde un thème de société plus large pour ne pas dire universel !

     

    En 1998, le label Lusafrica propose à Zêdess de réunir

    ses meilleurs titres remixés sur un album. 

    Une des chansons du CD est produite à la demande de Handicap International,

    qui souhaite impliquer des artistes dans son combat contre les mines antipersonnel.

     

    Après une tournée en été 1999 en Europe,

    Zêdess sort son deuxième album international

    Accroche toi en septembre 2000.

     Avec son nouvel album, Zêdess porte toujours son regard lucide/amer

    mais néanmoins plein de tendresse et d’humour sur ses contemporains

    d’où qu’ils viennent. 

    Il suffit d’écouter le titre La France comme une mobylette

    sur lequel Zêdess « épingle » joyeusement la société française

    pour se persuader qu’il mérite bien sa réputation de « Poil à gratter ».

     

    En 2003, Zêdess participe à l’enregistrement d’une compilation (« Drop the debt »)

    au côté d’artistes tels que Césaria Evora Ticken Jah, Lokoua Kanza, …

    avec le titre Cadeau empoisonné. 

    Ceci pour soutenir l’annulation de la dette du Tiers - Monde.

     

    www.zedess.com

     

     

     

    Sans commentaires ...

    Mais qui sera là pour consommer les produits que les multinationales auront mis sur le marché ?

    Vu la vitesse avec laquelle elles foutent tous les potentiels acheteurs à la rue,

    ou je suis très idiot (Ce qui n'est pas un scoop !),

    ou alors l'ultralibéralisme porte en son sein

    les germes de sa propre destruction ...

                                                                                                                        Zêdess


  • Zao et Maître Gazonga

    "Les Jaloux Saboteurs" Maître Gazonga et l'International Challal

    album enregistré à Abidjan en 1984

    Petite anecdote à propos de Gazonga :

    En 1984, Maître Gazonga et son groupe Challal avaient trouvé un moyen de partir en tournée

    à travers le Tchad tout en étant convenablement payés.

    Gazonga sachant que dans les zones rurales les gens sont souvent pauvres,

    n’ont pas d’argent mais malgré tout veulent s’amuser,

    le groupe donnait des concerts pendant plusieurs mois dans toutes les régions du Tchad

    où les villageois pouvaient payer avec ce qu’ils avaient :

    du sorgo, du riz, du poisson séché, des poulets, des haricots…

    Et les concerts eurent ainsi beaucoup de succès !
    Et pendant que le groupe allait de village en village,

    deux camions faisaient des aller-retour avec la capitale N’Djamena

    pour vendre au marché une partie des produits récupérés,

    l’autre étant directement donnée aux familles des musiciens.

    L’argent ainsi récupéré permettait de payer les salaires et avec les profits réalisés,

    ils pouvaient répéter le reste de l’année et enregistrer de nouveaux titres. Génial, non ?

     

     

    Zao et Maître Gazonga

     

    "Ancien Combattant" Zao

     

    Chanson créée en 1969 par le musicien malien Idrissa Soumaoro

    et reprise par Zao

     

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  • NAMA Jacky

    "Possédé" Nama Jacky de Sapouy

     

    "Sini Noon" Nama Jacky de Sapouy

     

    Nama Jacky

     

     

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  • Toutes les photos de ce blog (et beaucoup d'autres sur Sapouy !) sont téléchargeables ici.

    Il suffit de cliquer sur une vignette thématique pour télécharger les photos correspondantes.

    Nazinga

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    Tiébélé

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     Collège-Lycée départemental de Sapouy (décembre 2012)

     

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    Comité de Jumelage Sapouy-Mornant / Amitiés Mornant-Sapouy

     

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    Sapouy

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  • Collège public provincial de Sapouy

    Vue générale du collège public départemental de Sapouy avec les bâtiments "en dur" et les paillotes

    accueillant tant bien que mal 3 des 4 classes de 6ème

    Collège public provincial de Sapouy

    Collège public provincial de Sapouy

    Collège public provincial de Sapouy

    Les 3 classes sous paillotes

    Elles ont été construites par les parents d'élèves à la rentrée d'octobre 2012.

    Les cours n'ont pu commencé que début novembre ...

    L'harmattan gêne fortement les nouveaux collégiens dans leurs apprentissages.

    Et l'arrivée de la saison des pluies, début mai, signera malheureusement la fin de l'année scolaire.

    Cette année scolaire 2012-2013 aura donc été amputée d'un trimestre pour 330 élèves ...

    Collège public provincial de Sapouy

    Zagré Nouhoun, le directeur du collège a rappelé à la rentrée scolaire

    que l'essentiel était l'accès aux savoirs et non les conditions d'accueil.

    Il n'empêche ... La construction "en dur" de 4 salles de classe devrait être le premier chantier

    de coopération décentralisée entre les communes jumelées de Mornant et Sapouy.

    Estimation du coût total de ces travaux :

    Une salle de classe = 3 à 4 millions de FCFA

    Coût total = 12 millions de FCFA, soit 18000 € environ

    Collège public provincial de Sapouy

    Une des salles de classe "en dur"

    Collège public provincial de Sapouy

    Pendant les vacances scolaires, de nombreux collégiens et lycéens sapouyens

    viennent travailler à leurs devoirs personnels dans les locaux du collège,

    bénéficiant ainsi des tableaux noirs et des instruments de mesure mis à leur disposition.

    Le ministère de l'éducation burkinabè, les enseignants et les associaitions de parents d'élèves font tout

    pour augmenter le nombre de places disponibles au collège public de secteur.

    Les CM2 ayant réussi leur certificat d'études primaires doivent réussir un concours d'entrée au collège.

    Le collège accueille les élèves de 7h à 12h30.

    L'après-midi (Les Burkinabè parlent de "soir" dès 12h), le collège propose des "cours du soir"

    pour les élèves n'ayant pas réussi leur concours d'entrée

    afin qu'ils accèdent, eux aussi, à un enseignement secondaire.

    Le collège n'a pas d'électricité.

    Les cours du soir s'achèvent, par conséquent, à 17h.

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